Mademoiselle Trottinette

Lorsque nous avons déménagé l'an dernier en « banlieue » (je le confesse, je suis passée du côté obscur de la force), j'ai dans un premier temps pesté, crisé, juré comme une jarretière @##***!!!! Quand j'ai réalisé que j'allongeais mon temps de trajet boulot de 20 minutes (oui, ici à Paris, 20 min, c'est toute une vie).

Il faut dire que j'ai été très mal habituée par l'emplacement de notre ancien appartement : gare St Lazare, bouches du métro et trains en bas de l'immeuble, 2 minutes chrono et hop, j'étais dans les transports.

Je ne voulais pas subir. Une solution intermédiaire s'imposait.
• Le vélo ? J'avais déjà tenté à Paris, mais avais failli mourir à quelques reprises...
• Les rollers ? La dernière fois que j'en ai fait, je devais mesurer 1m10.
• Le scooter ? « C'est acheter la mort ma fille ! ».
• Le skate ? Ça ne s'improvise pas ma pauv' fille.
• Le cheval ? Bref.

Pour faire ma transition en douceur, j'ai donc décidé d'acheter ... TADAAAAAMMM : une trottinette ! (pourquoi je vous vois vous moquer de moi ?).
 

J'avais déjà croisé quelques personnes me dépassant à vive allure avec cet engin, alors que moi, transpirante, je galérais à courir pour rattraper mon train. 

Je m'étais alors faite cette réflexion : ça a l'air pratique mais ça fait un peu « con-con ».

Un jour, j'en ai eu assez et je suis passée à l'action - bandeau noué autour du front – peinture de guerre sur les joues – Voilà comment je me suis rendue chez Décath' pour ma future acquisition.

Après plusieurs tests, j'ai fini par jeter mon dévolu sur l'une d'entre elles: l'alchimie a été immédiate, je l'ai regardé, elle m'a regardé et hop, j'ai ramené le bébé à la maison.

(Bon...En réalité Mister B. a beaucoup insisté pour que je la prenne. Il faut dire que mes tests se sont tous quasi terminés par un crash. Du coup, je n'étais pas très confiante quant à l'amortissement de l'engin sur le temps).

Les premiers jours, j'étais vraiment dans mes petits souliers : "oui j'ai la trentaine, et oui je fais de la trottinette, keskiyaaaa ??!!"
Mais lorsque j'ai réalisé que la trottinette réduisait considérablement mon temps de trajet, j'ai dit BANCO et j'ai persévéré.
Bien entendu, les premières réflexions de mon entourage ont été du genre : « Non mais t'es sérieuse ? Ça devrait être interdit des adultes en trottinette ».

Un article qui m'a fait beaucoup rire (^_^) : 

http://www.jooks.fr/aaa/atroce-ces-gens_qui-font-de_la-trottinette/

Mais à présent, je me moque du qu'en dira-t-on! Au-delà du gain de temps, je n'y trouve que des avantages :
• Facile à transporter, en 2 temps, 3 mouvements, elle est pliée.
• Facile d'utilisation, tout le monde peut faire de la trottinette, et devinez quoi ? Je ne suis encore jamais tombée (true story), j'évite même les obstacles sur mon passage (sauf les humains :s je crois que celui que j'ai percuté en pleine descente s'en souvient encore)(oui, il a perdu l'usage de son orteil gauche)(oui, c'est moche).
• Elle me muscle (si si, je vous l'assure, bientôt on m'appellera "la dame aux couisses de fer")
 

Le secret de la forme de Queen B? La Trottinette, cherche pas.

• Je peux utiliser les trottoirs pour me déplacer (donc pas de risque de me faire renverser par un 3,5 tonne).
• Pas d'émission de gaz (La trottinette, une alternative à la circulation alternée? hahahahaha).
• Ludique, je m'éclate en trottinette, youhouuu! (bon, j'avoue, plus en descente quand même).

Le seul hic est que depuis, il n'y a plus de place pour la coquetterie : j'ai troqué mes talons contre des chaussures plates et j'arrive au bureau transpirante comme un phoque et selon les jours, je ressemble à une vieille, en pleine crise post-pubère "J'ai 10 ans, je sais que c'est pas vrai mais j'ai 10 ans". 

Mais ça, on en parlera lors d'un prochain post : « Comment rester djeun's, TMTC ».

Bon week-end les petits loups!

youhouuu c'est parti pour conquérir le moooooooonde!!!! (...ou seulement pour un tour devant l'hôtel de ville de Paris :s)